Pourquoi opter pour le régime Micro foncier ? (ou pas)
Le régime micro-foncier est super simple
Tout d’abord, quelle que soit la nature de votre bien immobilier, si vous percevez des revenus issus de la location n’excédant pas 15 000 euros à l’année, vous relevez du régime micro-foncier de plein droit avec une option d’opter pour le régime réel. Attention, l’option pour le réel est irrévocable pendant 3 ans. Ce régime de micro foncier s’applique à l’ensemble des revenus fonciers perçus par le foyer fiscal. Ainsi, vous devez alors porter directement le montant de vos recettes brutes sur votre déclaration d’impôt n°2042. Un abattement de 30%, représentatif des charges afférentes au logement, sera automatiquement appliqué sur ce montant.
Quels biens fonciers pour le micro foncier ?
Tous les locaux immobiliers en règle général peuvent rentrer dans le régime micro foncier, y compris les suivants :
immeuble ancien bénéficiant du dispositif Malraux nouveau
immeuble détenu en nue-propriété,
logement neuf loué dans le cadre du dispositif Duflot, Pinel ou Scellier (sauf si vous bénéficiez des déductions supplémentaires du Scellier intermédiaire ou ZRR) ; également pour vos parts de SCPI Duflot, Pinel ou Scellier sous conditions.
Le régime micro foncier n’est pas toujours avantageux
Cependant, si le micro foncier est simple, il soulève un problème majeur : c’est sa simplicité ! En effet, aucune possibilité de déduction possible dans le régime du micro foncier. Ainsi, si vous avez réalisé des agencements au cours de l’année qui pourraient venir en déduction de vos revenus fonciers imposables, le régime du forfait n’est peut être pas la meilleure solution.