La capacité d’autofinancement
La capacité d’autofinancement (CAF) correspond à l’ensemble de ses ressources financières générées par son activité.
En général, la CAF a 3 grandes utilités :
Paiement des dividendes
Remboursement des crédits
Financement des investissements
Ainsi, la CAF est un critère essentiel aux yeux des banquiers. En effet, l’entreprise doit disposer d’une CAF suffisante pour faire face au remboursement de ses emprunts.
Pour calculer la CAF, deux méthodes sont possibles :
Soit avec la méthode dite additive (depuis le résultat Net)
Soit avec la méthode dite soustractive (depuis l’EBE)
En retenant la première méthode en partant du résultat net, le calcul est le suivant :
+ Résultat net
+ Dotations aux amortissements et aux provisions (comptes que l’on retrouve avec la racine 68 dans le détail du compte de résultat)
– Reprise sur provision et amortissements (78)
+ Valeur nette comptable des actifs cédés (675)
– Produits de cessions d’éléments d’actifs (775)
– Quote-part des subventions d’investissements virée au compte de résultat(777)
= La capacité d’autofinancement.
Avec cette méthode, on part du principe que tous les produits n’ont pas nécessairement donné lieu à des encaissements et que toutes les charges n’ont pas nécessairement donné lieu non plus à des décaissements. En effet, il existe des exceptions. Notamment les dotations aux amortissements et les provisions qui sont, ce que l’on appelle des charges purement comptables ne donnant pas lieu à décaissement. Pour mémoire, les amortissements sont des charges calculées qui n’engendrent aucun décaissement, les provisions sont des charges estimées ne provoquant pas non plus le moindre décaissement.
Parallèlement, on enlève les produits et les charges exceptionnels marqués en comptabilité par la racine 67 pour les charges exceptionnelles ou 77 pour les produits exceptionnels. En effet, la CAF est régulière et on ne doit pas l’impacter par des événements exceptionnels.
A quoi sert la CAF pour une entreprise ?
La CAF sert essentiellement dans un premier temps à :
- rembourser le capital des emprunts de l’entreprise au profit des banques,
- autofinancer certains investissements, c’est à dire payer cash sans emprunt,
- et enfin percevoir des dividendes pour les associés.
En conclusion, la capacité d’autofinancement est un ratio essentiel pour une entreprise, plus la CAF est élevée, plus les chances de survie le sont également.
