SARL, SAS ou SA ?
Présentation de la SARL
SARL, SAS ou SA ? Pour la SARL, il faut avoir au minimum deux associés et cent au maximum (un seul si la SARL est unipersonnelle, c’est-à-dire une EURL). Les associés fixent librement le capital. Par ailleurs, 20 % des fonds en numéraire peuvent se libérer au moment de la création, le reste dans les cinq années suivant la création de l’entreprise.
Le gérant prend les décisions de gestion courante. A l’opposé, certaines décisions importantes reposent sur l’assemblée générale des associés. La responsabilité du dirigeant est limitée aux apports, sauf responsabilité civile et pénale en cas de faute de gestion.
L’entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés. Il est néanmoins possible d’opter pour l’impôt sur le revenu, sous certaines conditions, pour les SARL de moins de cinq ans. En ce qui concerne la rémunération du dirigeant, elle est déductible des bénéfices si la société est à l’impôt sur les sociétés.
Le dirigeant dépend du régime des non-salariés dans le cas d’une gérance majoritaire. Par opposition, il dépend du régime des assimilés salariés pour une gérance minoritaire ou égalitaire.
Présentation de la SAS
Il faut pour une SAS, un ou plusieurs associés. Le montant du capital social est librement fixé. Les associés et les actionnaires ne sont responsables que dans la limite de leurs apports. L’entreprise dépend de l’impôt sur les sociétés. Il est néanmoins possible d’opter pour l’impôt sur le revenu, sous certaines conditions, pour les SAS de moins de cinq ans.
La rémunération du dirigeant est déductible des bénéfices. Le président dépend du régime « assimilé salarié », comme dans les SA.
La société par actions simplifiée convient aussi bien pour créer une entreprise solo qu’en partenariat avec des associés. Elle permet même d’évoluer de la première solution à la deuxième en toute simplicité, puisque le passage de la SASU à la SAS est automatique dès lors qu’un deuxième associé prend des parts dans le capital. La SAS bénéficie d’une image haut de gamme, plus flatteuse que celle de la SARL. C’est d’ailleurs le statut juridique qui a progressé le plus rapidement au cours des dernières années.
Présentation SA
Plusieurs organes de direction, un commissaire aux comptes, un capital minimum élevé… Créer une société anonyme, c’est jouer dans la cour des grands. Ce statut s’adapte à la levée des fonds et demeure donc très populaire auprès des investisseurs professionnels.
Son mode et son coût de fonctionnement le réservent cependant à des projets de grande envergure. Pour un créateur, la SA est le meilleur moyen de convaincre des investisseurs d’entrer au capital. Ces derniers y ont en effet le beau rôle. Cependant, la SA demeure une société de luxe à cause de son coût de fonctionnement et de sa lenteur de décision.