Comment démarrer en free-lance sans risques ?
Les métiers de free-lance peuvent être exercés sous trois régimes différents: le régime général de l’entreprise individuelle, le régime de la micro-entreprise ou celui des artistes auteurs. Certains sont sans risques, d’autres non.
Si vous débutez, ne créez pas d’usine à gaz, un statut se prête tout à fait à votre situation: le statut d’auto-entrepreneur. Ce statut ultra simplifié vous permettra de ne pas vous perdre dans les risques de l’administratif et de vous concentrer sur vos premières missions. Une fois lancé, vous découvrirez bien assez vite ce dont vous avez le plus besoin; autant administrativement que comptablement pour bien faire votre boulot. Quand vous dépasserez un seuil d’environ 33 000€ par an; le chiffre d’affaires maximum autorisé, vous pourrez facilement passer à un autre statut.
Pour un free-lance, le principe du régime de l’auto-entrepreneur est simple: vous ne payez de cotisations que sur la base de votre chiffre d’affaires. Autre simplification: vous ne collectez et ne payez pas de TVA.
Prenons un exemple: vous gagnez 1 000 € pour la réalisation d’un logo. Vous faites une facture de 1 000 € non-assujettis à la TVA à votre client. Si vous êtes un prestataire de service, votre taux d’imposition sera de 23,1% (en 2016). Le trimestre suivant, vous serez donc redevable de 23,1% de la somme perçue, soit 231€. Et c’est tout. Pas besoin de compta, pas besoin de déclarer de TVA.
Il reste l’impôt sur le revenu que vous déclarerez directement lors de votre déclaration de revenus personnels dans la déclaration complémentaire de revenu. Mais si vous avez choisi auparavant le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu; vous n’aurez plus rien à payer à la fin de l’année.
Le dispositif est donc simple et sans risques, vous ne payez que si vous gagnez de l’argent!
Nous simplifions ici volontairement ces questions fiscales. Nous vous invitions donc à prendre connaissance de la réglementation à jour et de ses exceptions sur le site très bien fait du service public.
Les avantages de ce statut sont aussi ses limites. Le statut auto-entrepreneur ne permet pas de défalquer ses charges. Ainsi, votre téléphone, vos frais de démarchage commercial (invitations à déjeuner ou train par exemple); ou votre budget co-working ne peuvent être déduits de votre chiffre d’affaires significatif.
Attention, vous devez dorénavant avoir un compte bancaire affecté à cette activité. Ce qui est au final une bonne nouvelle, car cela permet de mieux gérer vos flux personnels et business.
Conseil: réservez 40% de vos entrées d’argent sur le compte bancaire professionnel; afin de payer les cotisations, les impôts et laissez un peu d’argent sur le compte pour créer votre entreprise.
Si vous êtes demandeur d’emploi, alors vous pouvez bénéficier de l’ACCRE afin de bénéficier d’une exonération totale ou partielle du taux de cotisation de votre activité de free-lance.