La comptabilité UBER ?
Vous vous posez des questions au sujet de la comptabilité UBER. Et vous avez d’autres questions ? Reprenons au début.
Depuis quelques mois, nous assistons à une véritable explosion du phénomène des chauffeurs VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur). En particulier, des sites comme UBER propose la mise en relation de chauffeur VTC avec des particuliers. Concrètement, afin de ne pas faire de concurrence déloyale aux titulaires de la licence Taxi, les chauffeurs VTC affiliés auprès d’UBER doivent respecter certaines obligations. Tour d’horizon avec la comptabilité UBER.
Les obligations pour UBER
La réservation doit être obligatoire
la réservation est obligatoire, cela signifie que le chauffeur VTC n’a pas le droit de stationner sur la voie public ou aux abords de d’une gare ou d’un aéroport en attendant qu’un potentiel client se manifeste. En effet, l’Etat réserve cette prise en charge immédiate aux taxis. Néanmoins, la plateforme UBER permet de contourner légalement ce procédé puisque le client se manifeste volontairement sur l’application UBER pour demander l’intervention d’un chauffeur VTC. Ce sera ensuite la société UBER qui avertira un chauffeur à proximité.
Le prix doit être à la course et non à la place louée
Le prix doit être à la course et non à la place louée. en d’autres termes le prix doit être jugé forfaitaire pour le véhicule, qu’importe le nombre de passagers. Il peut toutefois être calculé en fonction du temps de trajet, c’est-à-dire la durée de la prestation, et, dans ce cas, être déterminé après réalisation de la prestation. Attention, Il ne doit pas être calculé sur la base de la distance parcourue qui est un mode de facturation réservé aux taxis.
La signalétique des VTC doit être spécifique
Pour que la signalétique soit spécifique, il faut qu’une vignette propre aux chauffeurs VTC soit apposée sur les pare-brises avant et arrière du véhicule. Elle doit mentionner le numéro d’inscription de l’entreprise au registre des VTC ainsi que son numéro d’immatriculation. Attention, il est interdit d’utiliser le dispositif extérieur lumineux réservé aux taxis.
Bénéficier d’une carte et de compétences professionnelles
Les chauffeurs VTC doivent, pour s’inscrire, être titulaire de certaines compétences professionnelles. Ainsi, nous noterons le permis B et une attestation d’aptitude physique. Il doit également, à défaut de justifier :
- d’une expérience professionnelle d’au moins 1 an,
- avoir suivi une formation professionnelle initiale de 250 heures minimum,
- et un enseignement récent de prévention des secours civiques de niveau 1.
Par ailleurs, le chauffeur VTC devra obtenir carte professionnelle de la préfecture pour exercer son activité
La comptabilité UBER : des spécificités
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