Une dépréciation – Comment l’enregistrer et pourquoi faire ?

C’est la constatation comptable à l’inventaire de la perte de valeur d’un élément d’actif. C’est l’application du principe d’image fidèle du bilan. Cela conduit à enregistrer un appauvrissement du patrimoine de l’entreprise. On utilise notamment le compte 68XXXX en contrepartie de la baisse de valeur nette de l’élément. On enregistre une dépréciation à la clôture de l’exercice comptable lorsque la valeur actuelle d’un actif est inférieure à sa valeur nette comptable, on appelle cela une moins-value latente. Au contraire, on n’enregistre pas les plus-values latentes (principe de prudence).

Faisons le point sur les éléments d’actif concernés par la dépréciation :

S’agissant des immobilisations, les amortissements se fondent uniquement sur l’utilisation prévue de l’immobilisation. Or des éléments survenus au cours de l’exercice peuvent générer une perte de valeur. Perte de valeur plus rapide que celle prévue par le plan d’amortissement. On peut mettre en oeuvre une estimation de la réelle valeur de l’immobilisation (fondée sur la valeur de marché ou la valeur d’usage) dans le cadre d’un test de dépréciation. La dotation d’une dépréciation permettra de réajuster la valeur d’inventaire à hauteur de cette valeur actuelle qui servira de base au calcul des prochains amortissements. En sens inverse, on enregistrera une reprise sur dépréciation lorsque la VNC sera inférieure à la valeur actuelle, dans la limite de la VNC issue du plan d’amortissement initial (principe de prudence).
Concernant les stocks, on constate une dépréciation lorsque leur valeur actuelle est inférieure à leur VNC. Cette dernière est elle-même valorisée selon leur coût d’achat ou leur coût de production, suivant l’élément de stock concerné.
On déprécie les créances clients font l’objet lorsque à l’inventaire; le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.
On déprécie les valeurs mobilières de placement lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.