Acquérir une société est une formidable aventure. Cependant, elle peut réserver parfois quelques surprises. Ainsi, avant de procéder à un rapprochement, il est systématiquement essentiel de connaître les ratios à l’analyse du résultat de l’entreprise que vous convoitez. Notamment ceux liés à l’analyse de résultat d’une entreprise.
A quoi servent les ratios à l’analyse du résultat ?
- Tout d’abord, l’utilisation de ratios aide à la gestion à un moment T. Les ressources financières de l’entreprise sont elles suffisantes pour assurer les besoins financiers de l’entreprise ?
- Ensuite, c’est un élément de comparaison de l’entreprise avec elle même. Cela permet notamment de mieux comprendre les tendances de l’entreprise. Quelles évolutions peut on attendre ?
- Ainsi, les ratios essentiels permettent de se comparer au secteur d’activité. On peut ainsi déceler les points forts de son entreprise mais également les sources d’améliorations.
- Enfin, les ratios vont nous permettre de mesurer la capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs. Si on double son chiffre d’affaires, on risque également de doubler son BFR. Ainsi, que se passe t il au niveau trésorerie ?
Comment lire un ratio ?
Au risque de donner un cours académique, il est intéressant de lire le ratio en le remplaçant par un phrase en français. Ainsi, si vous disposez d’un taux de marge de 45%, ce qui donne le ratio suivant : marge brute/Chiffre d’affaires HT. Vous pourriez le traduire par : « Lorsque je fais 100 euros de chiffre d’affaires, ma marge est de 45 euros ». C’est sans doute totalement évident, mais cela vous permettra de vous améliorer dans la lecture de ratios et comprendre du premier coup d’oeil si vos ratios s’améliorent ou non.
Les ratios à l’analyse du résultat
Marge commerciale
+ Ventes de marchandises – Coût d’achat des marchandises vendues
= Marge commerciale
Enfin, pour rappel, le coût d’achat des marchandises vendues s’obtient en piochant dans le compte de résultat. Ainsi, il convient de retenir les achats de marchandises et additionner la variation des stocks (positive ou négative).
Production de l’exercice
+ la Production vendue + Production stockée + Production immobilisée
= Production de l’exercice
Valeur ajoutée (VA)
+ Marge commerciale +Production de l’exercice
– Consommation de l’exercice
= Valeur ajoutée
La consommation de l’exercice résulte dans l’achat de matières accompagné de la variation de stocks de ces matières ainsi que les autres achats et charges externes.
Excédent brut d’exploitation (EBE)
+ Valeur ajoutée + Subventions d’exploitation
– Impôts et taxes – Charges de personnel
= EBE
Résultat d’exploitation (RE)
+ EBE + Reprises sur charges et transferts de charges d’exploitation + Autres produits
– Dotations d’exploitation – Autres charges
= RE
La capacité d’autofinancement (CAF)
CAF à partir du résultat net de l’exercice (RNC) – Méthode additive.
+ Résultat net de l’exercice + Dotations d’exploitation, financières et exceptionnelles
– Reprises d’exploitation, financières et exceptionnelles – Plus ou moins values – Quote part des subventions d’investissements
= CAF
La value est le résultat du prix de vente une fois la valeur nette comptable comptable soustraite.
CAF à partir de l’EBE (méthode préconisée par le PCG) – Méthode soustractive
PCG = Plan Comptable Général
+ EBE + Transferts de charges d’exploitation + Autres produits
– Autres charges +/- Quoteparts de résultat sur opérations faites en commun
+ Produits financiers (sauf reprises) + Produits exceptionnels (sauf PV, sauf quote-part de subventions et sauf reprises)
PV = Prix de vente
– Charges financières (sauf dotations) – Charges exceptionnelles (sauf VNC et sauf dotations) – Participation des salariés – Impôt sur les bénéfices
VNC = Valeur Nette Comptable
= CAF
Autofinancement
+ CAF – Dividendes distribués
= Autofinancement